28 décembre 2015

EXPOSITION SEPIK

Hello mes Queens !

Comment allez-vous ? Il y a 2 semaines, j ai été à l’exposition SEPIK au

Quai Branly avec mes hommes .Dans ce post je vais essayer de vous raconter
l’expo et l’histoire de ce peuple que j admire  mais qui m intrigue aussi.






Avec plus de 90 langues, d'innombrables villages, des centaines d'espèces
animales, la civilisation du fleuve Sepik, au nord de la Papouasie-Nouvelle-
Guinée, est foisonnante tout comme son art.

Le long du fleuve


Plus long fleuve de l'île, le Sepik parcourt 1.126 km avant de se jeter dans le
Pacifique, mais en raison de son cours très sinueux, la région qu'il traverse a
500 km de long. L'exposition se concentre sur le cours inférieur, la zone plus
peuplée, au coeur d'un énorme marais. "Il y a énormément de villages et on
retrouve cette marqueterie de langues propre à la Papouasie"

Des ancêtres partout

"Au-delà de la diversité linguistique et stylistique "l'exposition est centrée sur
la figure des ancêtres". Présents sous des formes diverses, changeantes, ils
conditionnent la réussite de toutes les entreprises humaines.
D'où leur représentation sous d'innombrables formes dans les objets, cérémoniels
comme quotidiens, de la pirogue au masque d'initiation. "On vit sous leur regard",
résume-t-il.

Exploration

Il n'a pas eu d'exposition sur l'art Sepik en France depuis les années 80, alors que 
d'importantes recherches ont été conduites sur le terrain. A l'origine, le Sepik a été
exploré par trois expéditions allemandes, en 1909 et 1912-1913.

L'art Sepik a fasciné beaucoup d'artistes, comme André Breton qui comptait plusieurs
pièces dans sa collection (crâne, crochet à nourriture...)

Séparation

La société Sepik repose sur une stricte séparation entre l'espace des femmes et celui des
hommes.
Une division inscrite dans l'organisation même des villages entre les maisons familiales 
et de chef de clan, et les maisons des hommes. Ouvert par deux grandes pirogues en 
forme de crocodiles, le parcours de l'exposition reprend cette topographie.

Les objets de la vie quotidienne étaient fabriqués en grande partie par les femmes :
coiffes et sacs de fibres tissées, appuies-tête, colliers.... Quelques poteries aussi dont
un étonnant pot destiné à la farine de sagou (une fécule), la nourriture de base.

Clans

Chaque clan a son "quartier" et son chef, un aîné qui connaît les origines du groupe
et dont la maison abrite les pièces liées à son histoire : parures, lances, boucliers,
et surtout d'étranges "crochets", de grandes planches de bois découpées et décorées
de figures humaines ou animales, aux multiples variations. On y suspendait des
monnaies de coquillage, parfois de la nourriture. "Un art très inventif", souligne
Philippe Peltier.

Interdit aux femmes

Spécifiques des sociétés papoues, les maisons des hommes ont des dimensions
impressionantes - jusqu'à 11 m de haut - . Bâties sur pilotis, creues du fleuve
obligent, la façade ornée d'un grand masque d'ancêtre, les hommes s'y assemblent
pour dormir, souvent, et pour discuter de la conduite du village, lors de débats animés.

Ces maisons se caractérisent par une incroyable prolifération plastique : toute
surface est peinte, gravée ou sculptée. Selon Philippe Peltier, l'acrochage a cherché
à "mettre en valeur la variété des formes et la puissance esthétique de ces créations":
statues monumentales d'ancêtres, surprenantes figures féminines aux jambes écartées,
saisissantes frises porte-crânes, panneaux de plumes.

Rites et musiques

Parmi les objets conservés dans les maisons des hommes, figurent de grandes flutes
(plusieurs mètres de long) jouées lors des grands rituels, comme les cérémonies
d'initiation. A ces occasions, se manifeste toute la porosité entre le monde des
ancêtres et celui des hommes. "L'ancêtre peut apparaître sous n'importe quelle
forme, y compris celle d'une homme, d'une femme ou d'un enfant"
Nous avons adoré l’expo, mon fils Ilyas a tenu les 2 heures, mon homme lui a
acheté un livre .Dés qu’on est rentré il a soigneusement mis son livre dans son
sac d école, pour le montrer à sa maitresse .J ai un enfant cultivé comme l’a
indiquée sur son bulletin.

Je vous conseille d’aller voir cet expo soit seul, en famille même les enfants
vont aimer.















EXPOSITION SEPIK
Du 27 octobre 2015
au 31 janvier 2015

Musée du Quai Branly

37 Quai Branly
75007 Paris 7

5 euros (tarif réduit)
7 euros (tarif normal) 
Horaires : 11h-19h, nocturnes jeudi, vendredi et samedi jusqu'à 21h - fermé le lundi

Des bisous !


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